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Édition 2023: Ahuntsic

Pour la première édition, c’est le quartier d’Ahuntsic qui a été mis en avant, en partenariat avec  la Société d’Histoire d’Ahuntsic-Cartierville. Les 7 rencontres hebdomadaires entre l’artiste et médiatrice culturelle de PAAL, 𝗬𝗮𝗲𝗻 𝗧𝗶𝗷𝗲𝗿𝗶𝗻𝗮, et un groupe de femmes du quartier, ont inclus des visités guidées avec l’historien Stéphane Tessier, ainsi qu’une visite aux Archives nationales du Québec.

Les séances se sont déroulées à la Maison du Pressoir, du 12 avril 2023 au 24 mai 2023, et se sont conclues par une exposition présentant les résultats du projet, également à la Maison du Pressoir, du 9 au 26 juin 2023.

Les témoignages

Découvrez les histoires des participantes et leurs broderies en cliquant sur les points

Participante Broder ses Racines

Image et portrait : Yaen Tijerina

Yaen Tijerina

« Je suis une artiste visuelle, originaire du Mexique. Il y a 15 ans que je travaille, la plupart du temps en autoportraits photo, inspirés par les symboles de l’inconscient collectif, ses archétypes féminins et par l’esthétique des anciennes techniques de photographie. Depuis que j’ai immigré à Montréal en 2017 avec ma famille, nous avons choisi de vivre dans le quartier d’Ahuntsic, plus précisément dans le Sault-au-Récollet, à la fois pour sa proximité avec la nature et pour son caractère historique qui me semblait en quelque sorte familier.

Le projet “𝐁𝐫𝐨𝐝𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐑𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬” est né du sentiment d’appartenance qui a découlé de mon immersion dans l’histoire de mon quartier, des points communs que j’y ai trouvés avec l’histoire de ma ville d’origine et du refuge que j’ai trouvé auprès de ses bâtiments patrimoniaux. Le projet s’enracine aussi dans une exploration récente de la charge symbolique autant qu’historique de la tradition de la broderie dans l’affirmation de l’identité, ainsi que dans la valeur humaine universelle véhiculée selon moi par les photographies historiques, avec leurs histoires éloquentes et silencieuses à la fois. »

Participante Broder ses Racines

Image : 200e anniversaire de la paroisse de La Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie du Sault-au-Récollet, 1936.

Portrait : Yaen Tijerina

Adriana García-Cruz

« Ce que j’ai aimé de l’atelier, c’est surtout les visites pour connaître l’histoire de ce quartier.  Même si je n’habite pas Ahuntsic, c’est un endroit que je visite chaque année avec ma famille, surtout le parc de l’Île de la Visitation et le Sault-au-Récollet, où nous avons pu apercevoir les maisons comme elles étaient à l’époque.  Nous nous sommes toujours sentis attirés par cet endroit, mais c’est vraiment grâce à ce projet que je me suis rendu compte que c’est pour son caractère historique que le lieu me semble réel et profond.

J’ai aussi beaucoup aimé le partage avec les autres femmes.  À chaque séance, c’est quelque chose de spécial d’être ensemble, même si on ne se connaît pas.  Je pense que chacune d’entre nous est partie avec une sensation de partage et une plus grande connaissance de l’histoire. 

Aussi, pour moi, en tant qu’artiste photographe, je pense que j’ai appris comment travailler la photo d’une nouvelle façon en ajoutant de la broderie aux photos historiques.  C’est un lien que je cherchais à ce moment de ma vie par rapport aux mémoires de ma famille : ma mère, ma grand-mère…  »

Participante Broder ses Racines

Image : Vue aérienne de l’ancien secteur du Sault-au-Récollet. Boul. Gouin Est. Montréal, Québec, Canada, 1947

(Archives de la Ville de Montréal)

Portrait : Yaen Tijerina

Angela Calle

« J’habite Ahuntsic depuis presque un an, mais cela faisait longtemps que je voulais en savoir plus sur cet endroit dont j’avais tant entendu parler. Son aspect culturel et ses immigrants m’intéressaient.

Ça fait 23 ans que je suis à Montréal, alors je sentais que ça serait bien d’aller connaître plus sur l’histoire du quartier, sur son patrimoine et sur tous les immigrants qui ont poursuivi leur vie dans le quartier. Dans cet atelier, quand j’ai choisi mes photos pour broder, ce qui m’a attiré c’est d‘ajouter de la couleur, ce qui est très important pour moi. Ces photos m’ont aussi raconté l’histoire de chaque espace, et je les voyais, pleins de couleurs, pleins d’harmonie, plein de soleil.

Je sens que, à partir des ateliers, j’ai pris plus conscience de toute la grandeur du quartier, de toutes les racines, de tous les immigrants et de la charge émotionnelle qu’il y a dans un quartier. Pour moi, les partages ont été très émouvants, et rencontrer d’autres femmes, avec d’autres façons de voir les photos, de voir les histoires du quartier, ça a été touchant pour moi, tout comme l’accompagnement et le partage de l’expérience de chacune et de sa vision de ce quartier. »

Participante Broder ses Racines

Image : Paul, Yvette et Marcel, trois des dix enfants de Berthe Bastien et de Joseph Alphidas Elzéar Gravel sur la terrasse Bastien, aujourd’hui le parc Nicolas-Viel, 1914.

Portrait : Yaen Tijerina

Danielle Daigle

« Ça fait 46 ans que j’habite le quartier Ahuntsic.  J’aime bien dire que c’est la quatrième génération qui habite à la même adresse, où je suis arrivée à l’âge de 11 ans.  J’ai étudié dans le quartier, et mes enfants aussi.  Maintenant, la relève de demain, ce sera mes petits-enfants. 

Concernant mon quartier, j’ai appris à le redécouvrir dans les dernières années d’une toute autre façon : je trouve que c’est un quartier avec beaucoup de potentiel et le Sault-au-Récollet est un endroit pour moi très réconfortant. 

Dans cet atelier, les photos que j’ai prises au hasard pour broder sont une photo de mariage et une photo de trois petits enfants.  Étrangement, j’ai trois petits-enfants  et cette année, ma plus vieille se marie.  Je pense que l’expérience vécue ici ça vient clore ou débuter quelque chose dans ma vie, parce que j’ai amorcé un parcours il y a pratiquement 7 ans, un changement de vie et une recherche de connaissance de ma propre histoire à travers l’histoire du quartier.  Je trouvais que ces ateliers tombait pile poil »

Participante Broder ses Racines

Image : Conrad Poirier
Membres du Club de tennis canadien, 605, boulevard Gouin est, dansant à leur premier bal de la saison, le 27 mai 1939. Montréal, Québec, Canada.
(BAnQ Vieux-Montréal)

Portrait : Yaen Tijerina

Diane Beaudry

« Je suis résidente de Ahuntsic depuis 23 ans. J’ai élevé ma fille ici à Ahuntsic, et elle est allée dans de très bonnes écoles. Moi, j’ai travaillé au Collège Ahuntsic pendant 20 ans. Vraiment Ahuntsic pour nous, ça a été un tremplin.

L’atelier m’a donné le goût de développer encore plus ma créativité puis de m’impliquer plus dans la recherche de mes racines.
Lorsqu’on a fait la visite avec l’historien d’Ahuntsic, Stéphane Tessier, avec toutes les informations qu’il nous donnait, plus ça allait, plus je me sentais dans un village, comme dans un cocon avec le magasin général, le Moulin d’eau… Ça m’a rendu Ahuntsic encore plus intime.

Ensuite, lorsqu’on a choisi les photos que Yaen a partagées avec nous, c’était vraiment comme un appel vers la photo. On est inspiré par la photo. Moi, une de celles que j’ai choisies, c’est une photo où les couples dansent. Elle me rappelle ma famille, mes parents, mes tantes et mes oncles, parce que c’est notre époque. Puis c’est chez nous, c’est au Québec. »

Participante Broder ses Racines

Image : Cœur historique du Sault-au-Récollet, Rue principale (la photo montre les anciens trottoirs de bois). Montréal, Québec, Canada.
(Bibliothèque et Archives nationales du Québec)

Portrait : Yaen Tijerina

Diane Sauvé

« J’ai vécu ici dans le quartier Ahuntsic jusqu’à la fin des années 80, puis j’ai déménagé à Laval.

Je peux dire que le Sault-au-Récollet a toujours été un magnifique quartier que nous avons beaucoup fréquenté. L’église de La Visitation était notre église paroissiale et l’on y allait souvent pour la messe.

Pour moi, rencontrer la maison qui apparaît sur la carte postale que j’ai brodé, c’était une grande révélation. Je trouve tellement fantastique de pouvoir encore découvrir de vieilles maisons qui nous parlent, qui nous disent qu’il y a des racines. On est dans les racines de nos cultures. Puis dans l’atelier, c’était un groupe de femmes. On était un petit groupe, dans lequel chacune avait brodé d’autres cartes postales du quartier, des cartes postales que je n’avais jamais vues, et c’était d’une beauté extraordinaire. Je trouve que c’est quelque chose, c’est vraiment intemporel, mais aussi ça n’a pas de prix donc, vraiment, c’est un très beau souvenir. »

Participante Broder ses Racines

Image : Norman Macmillan Hinshelwood. La rivière des Prairies, Sault-au-Récollet. Montréal, Québec, Canada, Ca. 1902-1903.
(Collection McCord)

Portrait : Yaen Tijerina

Elisabeth Caissie

« Je suis une résidente d’Ahuntsic depuis 2005. Mon conjoint est né à Ahuntsic et habite dans la même maison. On a nos enfants, la belle famille, les cousins et cousines, donc Ahuntsic est un lieu familial dans notre cas.
Je travaille aussi à Ahuntsic, j’ai fait du communautaire à Ahuntsic. C’est mon milieu de vie, c’est chez moi.

“𝐁𝐫𝐨𝐝𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐑𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 “ m’a permis de mettre mes racines dans mon quartier, de me rendre compte à quel point mon quartier est un milieu de vie depuis longtemps et d’en apprendre sur son histoire. Je ne vois plus le quartier de la même façon non plus.

Le projet se déroulait dans un lieu calme qui était une source créative, un espace un peu hors du temps. La Maison du Pressoir est tout un ensemble, au cœur de l’habitation, ce qui faisait des moments d’échanges précieux et permet de créer des liens avec des gens du quartier. »

Participante Broder ses Racines

Image : Henri Rémillard. Église de-la-Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, boulevard Gouin, 1975. Montréal, Québec, Canada.
(BAnQ Vieux-Montréal)

Portrait : Yaen Tijerina

Ghislaine Sauvé-Tong

« Je ne viens pas d’Ahuntsic, mais par contre ma mère est née là-bas. Moi, je connais très bien l’église de la Visitation.

Dans le projet “𝐁𝐫𝐨𝐝𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐑𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 “, c’était plus l’aspect broderie qui m’intéressait, mais par la suite, au cours des semaines qui ont passé, j’ai aussi beaucoup aimé l’aspect historique. On ne venait pas juste broder mais on venait aussi pour l’histoire et la culture derrière tout ça.

Puis, jumeler l’artisanat avec un lieu ici à Montréal, ça donne une qualité matérielle, pas juste décorative, mais comme je l’ai dit culturelle.

Pour moi, ç’a été très inspirant de mieux connaître le quartier. J’ai donc beaucoup aimé partager avec des femmes, des femmes de différents âges, de différentes générations qui se retrouvaient lors de l’atelier. »

Participante Broder ses Racines

Image : Henri Rémillard. Église de-la-Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, boulevard Gouin, 1975. Montréal, Québec, Canada.
(BAnQ Vieux-Montréal)

Portrait : Yaen Tijerina

Louie H. Pratt

« J’ai rejoint ce projet un peu par hasard. Je viens me promener sur l’île de la Visitation assez souvent et j’ai découvert la Maison du Pressoir l’année dernière. J’ai trouvé particulièrement intéressant qu’on soit accueilli à la Maison pour faire cette activité, parce que c’est un endroit qui est figé dans le temps. Et j’ai trouvé que ça donnait à nos rencontres un cadre très charmant, très calme et vraiment en dehors du temps. Ça amène une réflexion sur ce qu’on fait de nos monuments patrimoniaux et sur la notion de maison-musée en fait.

J’ai choisi les cartes sur lesquelles j’ai brodé de manière très intuitive. J’ai abordé ça comme un jeu, et mon intention c’est de raconter des histoires avec les images historiques. Quelquefois, ce sont des histoires qui parlent de choses un peu universelles, comme un regard sur le progrès ou sur ce qu’on fait de la nature ou ce qu’on fait dans le temps, à notre environnement.

Une chose vraiment spéciale a été de découvrir la dynamique de broderie avec plusieurs personnes, alors que j’ai l’habitude de broder de manière très solitaire. Et là c’était vraiment particulier, de voir, de vivre, c’est vraiment vivre ensemble. »

Participante Broder ses Racines

Image : Élèves de l’externat Sainte-Sophie (en haut complètement à droite, mère Perreault). Ca. 1902. Sault-au-Récollet, Montréal, Québec, Canada
(Archive Cité historia/Société d’Histoire d’Ahuntsic-Cartierville)

Portrait : Yaen Tijerina

Marie-Claude Parent

« J’habite à Ahuntsic depuis 25 ans.
J’aime broder, même si je ne suis pas une experte en la matière. Les racines, je vois ça comme de l’histoire.

Et cela m’a fait réfléchir. Je me suis demandé, après 25 ans à Ahuntsic, est-ce que j’ai des racines ? Au départ, j’ai répondu “ Bah, je n’en ai pas vraiment de racines”. Au fil du temps, des rencontres et des ateliers, j’ai réalisé que j’avais en réalité bien plus de racines que je ne le pensais.

Ce qui m’a attiré dans la photo que j’avais choisi de broder, c’est le groupe de femmes. Cela m’a profondément touchée en tant que femme. Au fond, j’ai brodé un fil d’or qui symbolise les liens entre elles, toutes photographiées sous leur plus beau jour.

Et je me disais, il y a eu un avant et un après. Moi, je fais partie du après, elles c’étaient des pionnières. À travers cette photo, j’ai ressenti une solidarité féminine. »

Participante Broder ses Racines

Image : Edgar Gariépy. La statue du Huron à Ahuntsic au Sault-au-Récollet, 1923.

Portrait : Yaen Tijerina

Naila Morin

« J’ai redécouvert mon quartier d’une manière différente en observant son histoire et sa transformation.  Je ressens l’histoire à travers moi.  Les lieux que je fréquente, je les vois maintenant d’une autre manière, en imaginant un peu comment les gens autrefois vivaient dans notre quartier.

Dans mon exercice de broderie, je dirais que j’ai mis mon cœur parce que je suis en amour avec mon quartier.  Qu’est-ce qui me parle le plus dans mon image ?  C’est vraiment ici.  Le pic qu’aujourd’hui on ne voit pas nécessairement sur la statue, veut vraiment dire “je m’enracine”, “Je suis ici”, “je suis ici pour rester”.  Voici ma terre d’accueil.

Je pense que c’est un sentiment que je ressens envers mon quartier : je suis ici pour y rester. »

Participante Broder ses Racines

Image : Photographie de la rive lavalloise de la rivière des Prairies, lors de la construction de la centrale hydroélectrique par la Montreal Light Heat & Power corporation de 1928 à 1929. Laval, Québec, Canada.

(Archive Cité historia/Société d’Histoire d’Ahuntsic-Cartierville)

Portrait : Yaen Tijerina

Sabine Daher

« Je suis une immigrante arrivée au Québec, et installée dans le quartier Ahuntsic en 1979. Par la suite, j’ai vécu une dizaine d’années ailleurs avant d’y revenir.

Dans cet atelier, j’ai choisi une photo qui me parle beaucoup : c’est une photo d’Hydro-Québec, de la centrale de la Rivière-des-Prairies. Moi, j’ai travaillé 28 ans à Hydro et ça me parle donc beaucoup parce que je me suis enracinée au travail. Mais le quartier me parle aussi beaucoup puisque c’est ici que j’ai eu mon premier emploi. Je me souviens que je venais les midis pour marcher dans le parc de l’Île-de-la-Visitation. Je regardais la centrale et je ne savais pas qu’un jour, j’allais travailler chez Hydro.

J’ai adoré cet atelier et j’espère pouvoir en faire d’autres ! Cela m’a également beaucoup inspirée et m’a permis de rencontrer différentes femmes. J’ai trouvé que nous avons tissé des liens dans cet atelier.

De plus, étant donné que je prends ma retraite dans quelques jours, cet atelier m’a permis de réfléchir à mon parcours en tant qu’immigrante, à mon intégration, à mon enracinement à mon travail et de commencer à rencontrer d’autres personnes à l’extérieur du travail. Je trouve que cet atelier est venu à point dans ma vie. »

Participante Broder ses Racines

Image : Moulins du Sault-au-Récollet. Montréal, Québec, Canada. Ca. 1930

(Archives historiques de la Ville de Montréal)

Portrait : Yaen Tijerina

Suzanne Charest

« J’ai habité Ahuntsic après 10 ans, dans le quartier Saint André Apôtre, puis depuis 24 ans j’habite Cartierville, près de l’ancien parc Belmont.

Cet atelier a été une surprise, par son mélange de broderie et d’histoire. Chaque image que l’on regarde, il y a une histoire là-dedans, mais ça nous amène aussi petit à petit à se poser des questions sur nos propres racines. Moi, ça m’a ramené à l’enfance, quand je brodais à l’école.

Mais j’ai aussi beaucoup aimé les expériences, rencontrer d’autres femmes, entre autres. Ça, c’était aussi au départ un des crochets pour m’inscrire au programme, l’idée que l’on allait rencontrer des femmes de différents horizons et de différentes cultures, puis qu’on allait broder ensemble.

Avec l’idée de faire des liens avec l’histoire du quartier, tout ça mis ensemble, petit à petit, ça a pris du sens. Je trouve que c’est un projet très profond. »

En 2024, le projet a été exposé à la Maison de la culture Ahuntsic du 8 au 26 mai dans le cadre du Festival d’histoire de Montréal. En plus, deux ateliers pour tout le public ont eu lieu le 11 et 25 mai.

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